Quand tout s’écroule… comment trouver la force de rebondir?

Un échec, une perte, un revers… et si ces moments difficiles étaient aussi des occasions de grandir ?

INTROSPECTION

Caroline Morinière

9/30/20252 min temps de lecture

Lorsque nous faisons face à un coup dur, il n’est pas toujours évident de se relever. Mais savoir faire preuve de résilience est un atout non négligeable pour se sortir des situations les plus épineuses.

Alors d’abord, qu’est-ce que la résilience ? C’est un mot qui vient du latin resilire qui signifie « rebondir ». Psychologiquement, la résilience c’est donc notre capacité à traverser une épreuve, à encaisser la douleur et surtout à reconstruire sa vie après un choc.

Faire preuve de résilience ne veut pas dire qu’on ne souffre pas ou qu’on doit ignorer ses émotions. Au contraire, c’est en apprenant à les accueillir puis à utiliser l’expérience vécue que l’on peut de nouveau avancer.

Contrairement à certaines idées reçues, la résilience, ce n’est pas quelque chose d’inné, ce n’est pas un superpouvoir réservé à quelques-uns mais un processus qui se travaille, chacun à sa façon et à son propre rythme.

La résilience peut prendre des formes très différentes selon les situations.

On la retrouve chez des personnalités connues, comme par exemple Simone Veil, qui a su transformer l’épreuve des camps de concentration en combat pour amener plus de justice dans ce monde.

On la voit aussi dans des histoires plus proches de nous. C’est ce collègue qui rebondit après un licenciement, cette amie qui reprend sa vie en main après une rupture douloureuse.

Au quotidien, la résilience, c’est aussi apprendre à demander de l’aide, accepter de recommencer ou transformer un échec en opportunité.

Dans tous les cas, rebondir n’est pas un talent miraculeux, mais le fruit de choix et d’actions décidés pas à pas.

Alors comment développer sa propre résilience ?

  • En changeant de regard sur l’épreuve vécue :

Voir la difficulté comme une occasion d’apprendre plutôt que comme un obstacle insurmontable.

  • En s’appuyant sur ses propres ressources :

Identifier ses forces, ses valeurs et faire le tri dans son entourage pour trouver soutien et inspiration.

  • En prenant soin de soi :

Veiller à la qualité de son sommeil, de son alimentation, pratiquer une activité physique, de la méditation, des exercices de respiration ou toute autre pratique qui aident à mieux gérer le stress.

  • En cultivant un optimisme réaliste

Il ne s’agit pas de nier la difficulté ou de s’illusionner mais de chercher les possibilités et les actions réalisables.

  • En avançant à petits pas :

Se fixer de petits objectifs atteignables, célébrer chaque progrès, même le plus minime.

En pratique, tenir un journal de gratitude peut énormément contribuer à développer la résilience. Comment procéder ? C'est simple : Faire chaque soir le bilan de la journée écoulée et noter toutes les choses pour lesquelles on éprouve de la reconnaissance. Parfois, lorsqu’on vit des choses vraiment compliquées, ce n’est pas évident de trouver des raisons de remercier l’univers. Quelque fois ce sera peut-être uniquement la joie d’avoir contemplé un ciel bleu éclatant ou échangé un sourire avec la caissière du supermarché. Mais plus on pratique cet exercice, plus on trouve de raisons de se réjouir et l’envie de se relever.

En conclusion, la résilience ne gomme pas les blessures, mais elle nous apprend à transformer nos cicatrices en forces. Et le meilleur, c’est que chacun de nous possède cette capacité à se relever. Et vous, quel a été votre petit pas de résilience aujourd’hui ?